L'histoire d'Epinac.
 
L'histoire d'Epinac commence dans les archives en l'an 21 de notre ère avec le récit d'un combat héroïque d'un gaulois Julius Sacrovir contre le général romain Silius pour libérer la région de l'emprise romaine.
 
Une importante voie gallo-romaine, puis médiévale contourne de l'ouest au nord la motte castrale. Il s'agit de la voie d'Autun à Beaune ou à Molinot, où l'on rejoignait la route de Paris.
 
Le Moyen âge vit naître le château
 
C'est en 1209 qu'apparaît l'ancien nom d'Epinac, Monestoy (probablement déformation de « monasterium ») dans les archives de la ville d'Autun pour désigner le château et le village qui l'entourait.
 
Les lieux répondent aux deux grandes inquiétudes du Moyen Âge : se défendre et se nourrir. Des hommes décident alors de s'y installer. La colline (promontoire rocheux) est le lieu idéal pour édifier un château. Elle offre une vue imprenable sur la vallée tandis que les rivières alimentent les récoltes et le bétail.
En 1226 apparaît le premier seigneur connu qui se nomme Arnuphle de Monestoy qui donne ce nom à Epinac. Cette appellation sera conservée 400 ans environ jusqu'au XVIIe siècle. En 1395, le dernier des Monestoy, Hugues, part avec le Duc de Nevers (futur Jean sans Peur, Duc de Bourgogne) dans son expédition contre les Turcs, mais il meurt à Nicopolis (en Bulgarie actuelle).
En février 1429, Nicolas Rolin, chancelier de Bourgogne acquiert le château.
Il affectionne tout particulièrement les lieux, et y fait exécuter de nombreux travaux. En parallèle, le village ne cesse de s'accroître.
En 1656, sous Louis XIV, le château revient par héritage à la famille de Pernes. Le village de Monestoy est érigé en Comté sous le nom d'Epinac (Louis II de Pernes, propriétaire du château de Sully) et conforte ainsi son influence locale.
Les derniers seigneurs, les Clermont-Tonnerre marquent le début de l'ère industrielle épinacoise : - découverte de houille vers 1735 ; fondation de la verrerie entre 1752 et 1755.
Après la Révolution Française, la ville connaît un véritable essor industriel avec l'exploitation des houilles, la production de bouteilles de la verrerie et l'apparition du chemin de fer.
 
Une nouvelle ère !
 
Il existe à Epinac et dans les communes environnantes, un patrimoine minier hors du commun lié aux importantes activités minières du passé. Des vestiges fonciers témoignent d'une époque héroïque pendant laquelle des milliers d'humains (hommes, femmes et enfants) ont travaillé ardemment et quelquefois payé de leur vie pour extraire la richesse de cette période "l'or noir".
 
L'ère industrielle d'Epinac-les-Mines
 
La découverte de houille à EPINAC permet la création de la Verrerie, première verrerie à houille de la région, dès 1755 par le seigneur Gaspard de Clermont Tonnerre.
A la révolution, la famille Blum devient propriétaire du château, de la houillère et de la verrerie.
 
L'extraction de la houille se fait alors à l'aide de paniers, le roulage avec des brouettes, l'éclairage avec des bougies et des lampes à huile.
Les sites d'exploitation rassemblent le triage mécanique des minerais selon leur grosseur (travail effectué exclusivement par les femmes), le lavoir (atelier de lavage du charbon) ainsi que des usines d'agglomération.
En 1826, les biens du comte (qui a émigré) sont vendus et acquis par Samuel Blum, maître de forges à Dijon.
C'est en 1829 qu'est créée à cet effet la Compagnie des Houillères et du Chemin de fer d’Épinac.
 
La Société des Verreries d'Epinac connaît un essor croissant jusqu'à sa fermeture en 1931. A la fin du 19ème siècle, la Verrerie avait un niveau de production de plus de 3 millions de bouteilles par an confectionnées par près de 500 salariés.
 
En parallèle, les Houillères d'Epinac voient leur exploitation se moderniser et se mécaniser au fil des ans. Plus de 70 puits ont été exploités pour atteindre une production record de 250 000 tonnes de charbon en 1928. Le plus connu d'entre eux est le puits Hottinguer et sa tour Malakoff encore visible aujourd'hui à des kilomètres à la ronde.
 
Le puits Hottinguer.
 
Les bâtiments du puits sont construits entre 1872 et 1876, ils abritaient un mode d’extraction par un système atmosphérique révolutionnaire. Après sa fermeture en 1936, il est reconverti en usine de peinture avant de se retrouver à l’abandon à la fin du XXe siècle à la suite d'un incendie.
Depuis le 26 novembre 1992, il est inscrit comme monument historique. La tour Malakoff et ses ailes sont en rénovation depuis fin 2012. La construction d'une centrale photovoltaïque à proximité des anciens bâtiments est prévue dans les années qui viennent.
L'essor industriel d'Epinac a été intimement lié et conditionné par sa ligne de chemin de fer, une des plus anciennes lignes françaises.
Epinac est une ville en plein essor à la fin du 19ème siècle. La cité de la garenne qui accueille les mineurs est agrandie en 1864.
 
A l'arrivée de Charles DESTIVAL à la direction en 1899, les houillères entrent dans une période de prospérité. La production passe de 1 500 tonnes en 1838, avec 150 ouvriers, à 191 500 tonnes en 1913, avec 1 215 ouvriers.
En 1905, Epinac prend le nom d'EPINAC-LES-MINES.
L'activité minière s'intensifie jusqu'en 1928, la production atteint 250 000 tonnes de charbon .
 
La vie dans la cité minière : La Garenne
 
La cité de la Garenne est un secteur privé qui appartient à la société minière de l'époque. Le quartier d'Epinac-les-Mines est entouré dans sa totalité par un muret.
Chaque mineur se voit attribuer une maison avec une petite cour et un jardinet, qu'il habite gratuitement avec sa famille sous condition de travailler sous terre 23 jours par mois. Logement gratuit, cela signifie : électricité, chauffage (charbon) et les soins médicaux.
Il en est de même pour les employés, les contre-maître et même le curé catholique, eux aussi sont logés par la société minière.
Les habitants de "la Garenne" peuvent vivre sans sortir de leur quartier. Tous les commerces dont ils ont besoin sont à leur disposition.
Ce sont des coopératives "l'Union", "les Amis réunis", "l'Econome"
Un magasin en particulier : » l'Econome », où ils trouvent presque tout ce dont ils ont besoin : produits laitiers, pain, viande et charcuterie, vaisselle et batterie de cuisine mais aussi vêtements et chaussures... Les employés du magasin et le boulanger (logé gratuitement) sont rémunérés par la coopérative.
L'association la SPIE
 
(Sauvegarde du Patrimoine Industriel d'Epinac) prépare un projet : restauration de"l'Econome", dans sa fonction et dans son état origine.
Précision importante, en ce qui concerne le fonctionnement de l'Econome, après chaque exercice, les "actionnaires"(les clients du magasin), avec la déduction de tous les frais d'achat, de salaire et d'entretien sont associés en pourcentage aux excédents.
En 1905, l'Académie des sciences morales et politiques décerne le prix Audéoud à la compagnie d’Épinac pour avoir institué en 1902, la participation aux bénéfices.
Dans ce quartier privé se trouve même une infirmerie avec un médecin, un pharmacien, des infirmiers et infirmières.
N'oublions pas de mentionner :
    La chapelle et le curé de la cité de 1886 jusqu'en 1953 (soit 67 ans !) Monsieur de Chauvigny de Blot (chamoine de l'évêché d'Autun). Il connaît absolument tout le monde aussi bien les jeunes que les aînés. Lors d'un enterrement, il prononce cette phrase : "Je l'ai baptisé, je lui ai donné sa première communion, je l'ai marié et aujourd'hui je l'enterre".
     L'école des filles (1863) où l'enseignement , les matières générales ainsi que la religion, sont assurés par des religieuses.
  L'école des garçons (1873), avec une architecture particulière, malheureusement complètement détruite en 1953, et remplacée par une construction rectangulaire totalement impersonnelle.
    La Maison du Peuple construite vers 1895. En 1921, en raison de la scission au sein de la SFIO (Section Française de l'Internationale Ouvrière), le parti socialiste ouvrier de l'époque, la Maison du Peuple est renommée dès 1924 en la Maison Syndicale.
La crise et le déclin
Mais à partir de 1929, l'extraction du charbon devient de plus en plus difficile, la crise est là, l'activité périclite, les puits ferment les uns après les autres. Sauf pendant la guerre 1939/45 où la production est relancée, quelques puits sont alors en sursis. Mais, le 28 février 1966 celui de Veuvrottes (commune d'Epinac), ferme définitivement. Epinac les Mines perd son appellation en 1968.
 
Le chemin de fer
 
Le chemin de fer d’Épinac figure au nombre des toutes premières voies ferrées construites en France. Il s’agit de la dernière concession de chemin de fer accordée en 1829 sous la Restauration par Charles X, dernier roi de France et de Navarre (1824/1830).
 
Le 15 mars 1828, Samuel Blum dépose une première demande de concession d’un chemin de fer d’ Epinac à Pont d'Ouche auprès de l’administration des Ponts & Chaussées, proposant un péage de 15 centimes par tonne au kilomètre.
 
Dès le 21 août 1828, Blum, contre la somme de 800 000 F, vend à Deslyons de Noircarme, propriétaire et industriel verrier à Saint-Omer, les mines et les terres d’Épinac avec les droits à la concession du chemin de fer en cours d’examen. Par la suite, tous deux s’engagent à former une société, à savoir la « Compagnie des Houillères et du Chemin de fer d’Épinac « 
 
Le Conseil général des Ponts & Chaussées rend, le 3 janvier 1830 un avis favorable à la déclaration d'utilité publique.
 
À vocation industrielle, il a été construit par Samuel Blum pour relier les mines d'Epinac en Saône et Loire à une gare d'eau sur le canal de Bourgogne à Pont d'Ouche en Côte d'Or, situé à 28 km. Le charbon est ensuite acheminé vers le nord de la région et le bassin parisien via le canal de Bourgogne. C'est en 1829 que fut créé à cet effet la Compagnie des Houillères et Chemin de Fer d'Epinac.
 
Le relief impose un dénivelé important, alors pour remonter vers Epinac, les wagons sont tirés par des bœufs ou des chevaux. Les animaux sont loués à des paysans. La société du Chemin de Fer les fait participer un peu à cette aventure, parce qu'au début ils sont plutôt opposés à ce que des rails soient posés au milieu de leurs champs, et ça a continué jusque dans les années 1860-80,
 
Cette ligne est en effet isolée, non reliée à une ligne principale, et ses propriétaires n’ont pas les moyens de leur ambition pour créer, à partir de cette voie ferrée, un réseau concurrent à celui de la Compagnie PLM (Paris-Lyon-Méditerranée), à laquelle elle est cédée après que l’État eut racheté la concession.
 
Comme ses prédécesseurs, ce chemin de fer est conçu pour le transport de la houille mais ne connaît pas le même destin que les trois autres lignes (Saint-Étienne à la Loire, de Saint-Étienne à Lyon et d’Andrézieux à Roanne). De construction archaïque, la Cie PLM entreprend sa modernisation pour le seul transport de voyageurs mais à une époque où déjà se pose l’avenir des lignes secondaires.
 
En 1850, l’emploi de la locomotive à vapeur est décidé.
La verrerie d'Epinac profite également de la  voie ferrée, le sable y est acheminé depuis Pont d'Ouche. Mais il n’y a quasiment pas de transport de produits agricoles et encore moins un service voyageurs. Toutefois, la société laisse monter gratuitement dans les wagons les habitants le long de cette ligne. Seul le service postal est assuré.
Elle connaît ainsi le même sort que nombre de lignes secondaires dans l'entre deux guerres pour finalement disparaître. De nos jours, il subsiste encore une courte section exploitée par un chemin de fer touristique.
Aujourd'hui, le CFVO (Chemin de Fer "touristique" de la Vallée de l'Ouche) vous propose une promenade de plus d'une heure à travers prés et taillis sur une partie de l'ancienne ligne Epinac – Dijon.
 
La gare
 
Cette gare fut construite vers 1865.
Le 1er  décembre 1891, l'effervescence règne sur les quais et à l' intérieur du bâtiment.
Épinac-les-Mines s'apprête à vivre un moment historique , avec la venue annoncée du Président de la République.
En effet, le président Sadi Carnot, doit inaugurer la ligne Épinac/Les Laumes, l'une des toutes premières lignes de chemin de fer françaises.
 
L'événement est d'importance ! À 4 h 40 le train présidentiel est annoncé par plusieurs salves d'artillerie tirées par un petit canon appartenant à la Compagnie des Houillères.
Le président de la République arrive alors dans une gare décorée aux couleurs françaises mais non illuminée, respectant en cela son souhait de réserver l'apparat à l'inauguration officielle qui doit avoir lieu le lendemain.
 
Le lendemain, après l'inauguration officielle, et avant de quitter Epinac, le président          Sadi Carnot passe devant les mineurs rangés sur le quai de la gare qui l'acclament en soulevant leur lampe de mineur. Ils lui offrent en souvenir une canne en forme de pic.
 
Il regagne alors son wagon et repart comme il était arrivé au bruit du canon et sous les vivats.
 
La gare d'Epinac ferme en 1979 pour les voyageurs et en 1987 pour les marchandises.
Il est d'actualité de la réhabiliter d'ici 2019. Elle accueillera le Musée de la Mine, du Chemin de Fer
et de la Verrerie actuellement installé sous la Mairie.
 
La verrerie
 
A Epinac, le verre est une histoire ancienne . Dans les forêts environnantes, des verreries itinérantes fabriquent déjà des produits et des bouteilles en verre au 14ème siècle. La verrerie voit le jour en 1752 grâce à Gaspard de Clermont-Tonnerre, Comte d'Epinac. Il a l'idée de créer la première verrerie fixe et de plus, chauffée à la houille.
Le charbon permet de fondre le verre à moindre coût. En 1782, avec 80 souffleurs, la verrerie produit 15 000 bouteilles par jour. Dès 1835, la verrerie fournit deux millions de bouteilles.
 
L'essor de la verrerie se fait à partir de 1886 grâce à la construction du chemin de fer Epinac/Pont d'Ouche, sa production atteint les 3 500 000 bouteilles par an. En 1904, elle fait travailler 450 ouvriers qui produisent aussi de la gobeleterie, des bonbonnes, des objets de décoration et des articles d'éclairages. De jeunes enfants, filles et garçons, travaillent à la verrerie car ils n'ont pas l'âge d'aller à la mine.
 
On raconte qu'à la réception, il y avait une sonnette commandée à distance qui prévenait l'atelier d'un contrôle de l'inspection du travail. Les enfants trop jeunes pouvaient s'échapper et se faufiler par des portes donnant sur la rue.
 
Lorsque les verriers ont du temps libre, certains confectionnent des œuvres d'art. Leur passion  en enfermer dans des boules de verre des fleurs ou autres objets colorés .
La bouteille qui ne casse pas.
 
La Champagne qui compte plus de 70% de casse dans la mise en bouteille de ses vins pétillants, fait appel à l'usine d'Epinac. En effet, ces bouteilles fabriquées à Epinac sont très résistantes grâce à un chauffage plus homogène au charbon et à une composition judicieuse.
La verrerie ferme ses portes en 1934
Rare et splendide jeton de collection avec une patine irisée
 
Patrimoine
 
Toutefois, l'activité minière a laissé son empreinte à Epinac, et ses vestiges ont une place essentielle dans notre patrimoine historique et industriel.
 
Pour revivre cette époque passionnante, le Musée de la Mine, de la Verrerie et du Chemin de Fer vous ouvre ses portes.
Le Circuit des Gueules Noires (9,5 km) vous permet au fil d'un circuit balisé de découvrir les emplacements des 10 anciens puits de mines les plus importants de la ville.
 
Epinac et la seconde guerre mondiale
 
Epinac voit arriver les troupes allemandes en juin 1940.
Un mât est installé devant la mairie pour faire flotter le drapeau nazi surveillé jour et nuit par une sentinelle afin de prévenir les actions de la Résistance.
Les soldats allemands réquisitionnent les bâtiments de la verrerie pour entreposer du matériel. (à la Libération, ces mêmes allemands seront emprisonnés dans une partie des locaux).
 
La résistance à Epinac s'organise petit à petit. Elle effectue divers sabotages de la ligne de chemin de fer ainsi que diverses embuscades. Les membres du maquis Martial cachent leurs armes dans une tombe du cimetière d'Epinac.
 
Le 9 juillet 1944, André Proudhon, jeune résistant se fait arrêter par la Gestapo après un sabotage, et abattu. Un monument lui est dédié à l'endroit même de son exécution, rue du 8 Mai 1945.
 
En Septembre 1944, nous avons le soutien des alliés et de.la Royale Air Force
Dans la nuit du 6 Septembre 1944, un Halifax de la RAF nous parachute des conteneurs d'armement en plein centre-ville.
 
Quelques jours après, survient le drame qui emporte quatre des six aviateurs d'un équipage anglais dans le crash de leur avion à Lavault le 11 Septembre 1944. Cet avion s'est écrasé de nuit par manque de visibilité et ce pour échapper aux radars de Dijon (ni abattu ni saboté, ce fut un accident malheureux). Les deux survivants étaient anglais, les victimes étaient australiennes, indiennes (Inde) et néo-zélandaises.
Après une veillée dans une chapelle ardente improvisée dans le hall de la mairie, les dépouilles sont inhumées le 13 Septembre dans le cimetière d'Epinac en présence de 5000 personnes.
 
Sites préservés
 
Au fil des rues, chemins et sentiers de randonnées, vous découvrirez le riche patrimoine d'Epinac, cœur de Bourgogne, entre vignes et Morvan.
Le château de Monestoy
Le fameux château d'Epinac qui date du Moyen Âge est aujourd'hui privé. Situé sur un promontoire, il est néanmoins visible, en particulier de la Voie Verte (ancienne voie du chemin de fer) qui passe à ses pieds.
Chapelles
   - La chapelle romane de Dinay (accessible en voiture), elle se situe sur un des plus anciens hameaux d'Epinac.
  - La chapelle de Montartaux du 17ème siècle à Ressille. Elle fût édifiée précisément en 1724. La légende veut que sur ce site, au 13ème siècle, ait été découverte une statue de la vierge sur une portion de pré qui restait toujours verte. La statue de la vierge est toujours dans la chapelle ;
    - La chapelle de la Garenne au cœur de la cité minière.
Accolée à l'école maternelle Gouze, cette charmante chapelle de brique située au cœur de la cité  de la Garenne possède des vitraux remarquables. Non, loin d'elle la vierge veille sur toute la cité  minière.
Lavoir
Cet ancien lavoir a conservé sa fontaine livrant toute l'année une eau de qualité crachée par la gueule de lion.
Pont
Le pont du quart à Dinay, sur la route de Sully, prenez le temps de l'admirer. Parmi les plus anciens ponts de la vallée de la Drée, ses piliers imposants sont remarquables.
Maison de mineur dites : « La maison de la Sœurotte »
Cette maisonnette a été restaurée et aménagée à l'ancienne. Elle nous offre une reconstitution fidèle du logement typique des mineurs, au cœur de la cité minière. Elle est inaugurée le 6 décembre 2014.
Pourquoi « maison de la Sœurotte »? La dernière locataire qui y a vécu jusqu'à plus de 100 ans, avait ce surnom.
 
Prieuré du Val Saint Benoît
 
Prieuré fondé au 13ème siècle en 1236 par des religieux . Ce prieuré, abandonné depuis la fin du 17ème siècle, doit attendre les années 1970 pour que des premières mesures de sauvegarde fussent entreprises.
En 1982 les soeurs de Bethléem s'installent sur ce lieu et créèrent le monastère Notre-Dame d'Adoration. Elles y développent un artisanat de qualité (sculpture en bois, poteries, statues, médailles, livres...). (tél : 03 85 82 04 32).
L'ancienne église, datée du 13ÈME siècle, et la chapelle ont fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques en 1926. Accès par le hameau de la Forge.
 
Mémorial de Lavault
 
Situé sur le lieu même de l'accident de l'avion anglais tombé le 11 septembre 1944
à Aubigny-la- Ronce, le mémorial retrace l'histoire du crash au fil des aérostèles au cœur d'un aménagement paysager de qualité. Accès libre en cheminant par un chemin forestier. (direction le village de Molinot).
 
Visites guidées d'Epinac
 
Sur RDV, tous les jeudis en juillet et août et lors de diverses manifestations culturelles.
Renseignements au 03 85 82 01 76; courriel: pierre.sallet@orange.fr
 
Vous pourrez profiter de la visite extérieure du site Hottinguer, la gare, la cité de la Garenne avec la chapelle et la vierge, la maison du mineur et les commentaires sur la vie sociale de l'époque.
 
Héraldique
 

Écartelé, au premier et au quatrième d'argent au lion de gueules, à la bordure de sable chargée de huit besants du champ, au deuxième et au troisième d'azur à la croix alésée d'argent. D’argent au lion de gueules, à la bordure de sable chargée de huit besants d’or10.
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Quelques renseignements sur STEINWEILER
 
En Rhénanie-Palatinat
Arrondissement de Germersheim
Code postal : 76872
Code : 07334030
 
Steinweiler est l'une des plus grandes municipalités de la communauté de communes de Kandel. Elle s'étend sur 11,9 km, couvre une superficie de 11,88 km², se caractérise par un climat océanique avec été tempéré.
Ce village compte environ 1900 habitants depuis le dernier recensement.
Jusqu'en 2014, Norbert FORTSNER fut le maire pendant 20 ans !
 
Depuis 2014, le maire se nomme Michael DETZEL .
 
La commune se situe sur la L 554 entre Landau et Kandel et sur la ligne de chemin de fer Neustadt / Weinstrasse et Karlsruhe. Depuis l'ouverture du nouveau point d'arrêt ferroviaire                   en Août 2000, Steinweiler est encore mieux desservi par les transports en commun.
 
Et elle se situe dans le fuseau horaire UTC +1:00 (Europe/Berlin). Les coordonnées géographiques de Steinweiler en décimales sont : 49.1208° de latitude et 8.14139° de longitude.
Les coordonnées géographiques sexagésimales de Steinweiler sont : latitude Nord 49° 7' 15'' et longitude Est 8° 8' 29''.
 
Politique
 
Le conseil municipal se compose de 16 membres élus aux élections municipales le 25 mai 2014 avec une représentation proportionnelle personnalisée et le maire honoraire en tant que président. La composition du conseil : SPD 6 (Parti Social Démocrate) ; CDU 8 (Parti Démocrate Chrétien), divers 2.
 
Un peu d'Histoire
 
Historiquement, dès l'an 968, il est démontré par un acte que le village s'appelait STEINWILÄRE, puis STEINWILRI puis encore STEINWILRE ; En effet, comme beaucoup d'autres villes et villages, le nom de lieu a souvent changé pour petit à petit trouver son nom actuel. Vers 1348, on utilise pour la première fois le terme de STEINWEYLER Ce n'est qu'en 1585 qu'il prit définitivement le nom de « STEINWEILER » utilisé encore aujourd'hui.
 
VIE ECONOMIQUE
 
De village agricole, Steinweiler s'est développé dans les dernières décennies en une commune résidentielle (village dortoir, en France) et ce en raison du changement de structure général.
Beaucoup d'habitants de Steinweiler travaillent en dehors.
Cependant la structure agricole s'est maintenue malgré ce changement. Même si le nombre d'exploitations agricoles a fort diminué, la performance de l'agriculture a quand même augmenté grâce à la technologie et la modernisation.
 
Le bourg bien entretenu avec ses fermes historiques et maisons à colombages a au cours de ces dernières années obtenu une position de leader dans le concours « Notre village est beau »
 
Au centre du bourg,  les associations, clubs et aussi chaque habitant peuvent profiter de la maison du citoyen et y organiser des manifestations et des fêtes.
 
En plus, le village possède deux jardins d'enfants et sa propre école élémentaire. Les jeunes de Steinweiler vont dans l' IGS à Kandel ou dans d'autres écoles secondaires à Landau, Wörth ou Bad Bergzabern.
 
A proximité de Steinweiler, dans un emplacement idyllique en pleine forêt, un nouveau complexe sportif a été installé dans les dernières années. Dans les environs immédiats des annexes de tennis et de tir ont suivi.
Pour le sport à l'automne et en hiver, les habitants disposent d'un gymnase. Pour les amateurs de randonnées ou de promenades, les sentiers forestiers bien entretenus ne manquent pas.
 
Steinweiler est connue pour ses activités culturelles et sportives animées : club de tir, de football, de cyclisme, de tennis... et aussi une fanfare performante, un club féminin, les chœurs de l'église et une chorale.
Le point culminant des manifestations du Sud Palatinat : la fête du vin  et la fête de la rue avec sa « Fête historique » tous les deux ans.
 
VIE QUOTIDIENNE
Transports
 
Gares et haltes ferroviaires proches de Steinweiler
 
•Gare Wissembourg
•Gare Lauterbourg Halte
•Gare Riedseltz Halte
•Gare Mothern Halte
•Gare Munchhausen Halte
 
Aéroports et aérodromes proches de Steinweiler
•Baden Baden (Railway Station) à 37 km
•Aéroport de Karlsruhe Baden-Baden à 38 km
•Mannheim à 48 km
•Heidelberg à 48 km
•Ramstein Air Base à 53 km
 
Lien vers WIKIPEDIA Allemand
 
HISTOIRE
 
Développement historique jusqu'au moyen-âge
 
Le 10 Novembre 968 l'empereur Otto le Grand a signé un certificat par lequel il offrait à son épouse Adelaïde la cour de Steinweiler dans le district de Spire. (Le document est conservé aux archives d'Etat de Karlsruhe). En même temps, avec la cour Steinweiler, Otto lui a donné encore d'autres biens dans le nord de l'Alsace
 
Steinweiler appartenait officiellement à Billigheim. La juridiction était une terre d'origine royale et était nullement sous domination territoriale. Ses habitants ne subissaient aucun servage et on été appelés « roi-hommes ». Les villages de Archenweyer, Klingen, Rohrbach appartenaient aussi à cette juridiction .
 
Le 25 juillet 1622, Steinweiler fut attaquée par la cavalerie impériales composée principalement de Croates à cause de la guerre de 30 ans sous les ordres du général en chef Tilly.des Armées de la Ligue Catholique et du St Empire romain germanique.. L'église et presque tout le village furent incendiés. Les villageois qui n'ont pu s'échapper à temps furent tués. En 1623, après le retrait des troupes impériales, les villageois ont eu quelques années de répit. Il subsistait une petite garnison.
 
Le 1er janvier 1632, les suédois arrivèrent dans le sud du Palatinat. Ils venaient, soi-disant, en tant que libérateurs des protestants. Mais l'usurpation des soldats était si meurtrière que trois mois après leur arrivée, les habitants abandonnèrent leur village pour se réfugier dans les forêts et les montagnes. Beaucoup moururent de faim et de maladie. Les suédois restèrent jusqu'en été 1635. Après leur départ, les troupes impériales réapparaissaient. Ceux-ci furent remplacés par la suite par les français. Entre-temps, la famine avait pris une ampleur telle que la nuit les cimetières étaient sous bonne garde parce qu'on craignait que les morts fraîchement enterrés soient exhumés pour être mangés. En 1648, cette guerre prenait fin. Pourtant, dès 1666 de nouvelles troupes étrangères rappliquaient dans le sud du Palatinat et avec elles, la peste.
 
Pendant la guerre de Succession d'Espagne (1702/1714), la population a grandement souffert. La forteresse de Landau fut assiégée quatre fois et à chaque fois, les envahisseurs réquisitionnaient tout ce dont ils avaient besoin pour fournir les troupes dans les villages environnants. Tant et si bien qu'à la fin de 1704, les habitants de Steinweiler quittèrent à nouveau leur village par nécessité pour trouver refuge dans des régions éloignées.
 
Steinweiler sous la domination française
 
Le 17 décembre 1792 l'arbre de liberté avec le bonnet phrygien était installés à Steinweiler. Dès le 14 décembre 1792 Steinweiler demandait officiellement avec 31 communes du Palatinat à la Convention Nationale française leur admission à la République française. Le 28 mars 1793, la Convention Nationale à Paris approuvait la demande des 32 localités. En raison de la guerre qui venait d'éclater, l'exécution de cette décision a dû être reportée à l'année 1795.
 
Avec 1795, un grand changement des structures de la propriété paysanne s'effectuait. Les grandes propriétés du monastère et de l'église qui étaient auparavant louées, ont été confisquées dès 1791 et déclarées propriété nationale. Dès lors, elles furent vendues aux enchères publiques.Quelques riches agriculteurs et marchands se sont partagés les quelques 884 acres ( environ 357,742 ha) de champs et de prairies vendus aux enchères. La plus grande partie des biens fut acquise par Heinrich Hartmuth marchand à Mannheim.Lui et plus tard ses héritiers Osthoff sont devenus les personnes les plus riches de Steinweiler. Le 13 octobre 1799, la métaierie avec dépendances et terres attenantes appartenant au diocèse catholique de Spire furent mises aux enchères et achetées par la famille Harmuth et Osthoff. Cette ferme resta dans cette dynastie jusqu'à peu avant le Seconde Guerre mondiale, la commune de Steinweiler l'achète alors pour en faire une mairie.
 
Hartmuth était un grand admirateur de Napoléon. Sous son impulsion, une colonne a été érigée pour la naissance du fils de Napoléon (Napoléon Charles Joseph Bonaparte) en 1811, colonne toujours en place à la sortie du village direction Kandel. Autre témoin de pierre, les restes d'une banque rue de Kandel, détruite durant la dernière guerre et jamais reconstruite.
 
Depuis le milieu du XIXè siècle
 
La Révolution de 1848/49 avait ses adeptes dans Steinweiler. Certes une garde national a été fondée, mais jamais impliquée dans des actes de guerre.
Au début de la guerre franco-allemande de 1870/71, de forts contingents                                de la III ème Armée occupaient Steinweiler. Après la bataille de Wissembourg en France, le village fut de nouveau libre de troupes. Après la fin victorieuse de la guerre un « tilleul de la paix » fut planté devant l'ancienne mairie. 34 habitants de Steinweiler ont participé à la campagne contre la France
 
Après cette guerre victorieuse, l'essor bénéfique de Steinweiler résista durant 43 ans. C'est alors qu'éclata la 1ère Guerre Mondiale. Dans les grandes batailles sur le front Ouest et Est, 46 habitants de Steinweiler y perdirent la vie. Après la fin de la guerre, Steinweiler fut occupée par les troupes françaises. La 2ème Guerre Mondiale fit 117 victimes, hommes et femmes, parmi les habitants de Steinweiler. Dans les dernières années de guerre, il y eut aussi beaucoup de pertes matérielles causées par les bombardements d'artillerie.Avec la fin de la guerre commençaient les années de famine. Ce n'est qu'à partir de 1950 que la reconstruction pu commencer.
 
Au cours des décennies suivantes, Steinweiler a connu un essor exceptionnel. Au sud et à l'est du village, deux nouvelles zones résidentielles sont sorties de terre. Les petits agriculteurs ont abandonné l'agriculture pour chercher du travail ailleurs dans l'industrie. Steinweiler est devenu typiquement un « village dortoir ». L'approvisionnement en eau, les canalisations, le traitement des eaux sont installés, une morgue construite, les rues réparées et en conclusion provisoire, il est décidé de la construction d'une nouvelle mairie.
 
Développement démographique
 
1802 : 1511 habitants/Einwohner                                   1985 : 1508 habitants/Einwohner
1835 : 1831                «                                                   1995 : 1637               «
1905 : 1453                «                                                   2000 : 1755               «
1939 : 1356                «                                                   2010 : 1899               «
1950 : 1458                «                                                   2013 : 1945               «
1970 : 1552                «
 
Religion 1871/2012
 
En 1871, sur une population totale de 1544 habitants, il y avait 783 protestants (50,7 %), 754 catholiques (48,8 %) et 0,5 % d'autres religions.
En 2012, on compte 41,2 % de catholiques, 38,4 % de protestants et 21,4 % d'autres religions ou sans.
Armoiries
 
La description des armes se lit comme suit « sur fond rouge traversé par une barre couleur argent sur la partie supérieure une patte gauche d'oie couleur or avec sa cuisse en argent, en dessous un tas de pierres couleur argent.
Ces armoiries ont été approuvées en 1841 par le roi de Bavière Louis 1er, (règne de 1825 à 1848) et remonte à un sceau de la cour de l'année 1626 (sous le règne de Maximilien 1er de 1623 à 1651)
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